Une production qui « fait mal »
La production en studio peut être considérée comme une photographie sonore.
Elle dépend donc de l’appareil, du type de pellicule mais avant tout du photographe et de sa vision des choses.
Il est important de comprendre que toute musique passe nécessairement par cette phase, que l’on peut définir comme l’ensemble des opérations nécessaires à la réalisation d’un disque.
Elles consistent dans un premier temps dans l’enregistrement de l’ensemble des instruments, suivi du mixage, et enfin dans le « mastering ».
• L’enregistrement est un travail très technique qui demande de l’expérience, un parc matériel important, et une oreille orientée sur l’instrument.
• Le mixage constitue la partie du travail la plus délicate puisque qu’elle implique une réelle intelligence de la musique pour que se crée l’alchimie d’une œuvre musicale.
• Enfin le « mastering » consiste à équilibrer les fréquences du spectre pour que le son respecte tout type de matériel d’écoute.
La production est un processus complexe, qui demande inévitablement un investissement financier relativement important. Le progrès récent de certaines technologies et la démocratisation de l’informatique depuis la fin des années 90 tend à rendre la production sonore plus abordable.